[Concours B&B] saphirsauvage

Bonta et Brâkmar : L'origine du conflit

Dans un village paisible, dans une maison au bord d'un fleuve, vivaient 2 jeunes paysans, Anamka, une Xelor, et Aukifos, un Feca. Ils étaient heureux, et ce qu'ils désiraient le plus au monde était d'avoir un enfant, mais jamais leur souhait ne s'était réalisé. Mais un jour, Anamka, qui était partieà la forêt pour chercher des glands et des noisettes, y rencontra le dieu Xelor. Quand il la vit il lui adressa ces paroles :

"_Anamka, je sais que tu désires plus que tout d'avoir des enfants, mais je craignais toujours de t'en faire grâce... vois-tu, si jamais tu en avais, a l'âge de 20 ans, ils te quitteraient, et ne reviendraient jamais, car leur destin est ailleurs, loin de vous. Te sens-tu prête pour une épreuve pareille ?

Anamka, ne sachant pas quoi répondre, se tenait debout devant le dieu et tremblait de tout son corps. Xelor reprit la parole :

_Je considèrerai ton silence comme un accord. "

Et il disparut.

Le jour d'après, Anamka revint chez elle, et raconta tout à Aukifos, qui en fut réjoui, et quelques mois plus tard, Anamka lui présenta deux jumeaux, des Eniripsas. Les deux frères étaient complètement identiques, sauf que leurs ailes avaient des couleurs différentes. Aukifos leur trouva un nom tout de suite : celui dont les ailes étaient blanches, il lui donna le nom de Notab, et l'autre, dont les ailes étaient rouges, reçut le nom de Karmarb. Les parents étaient tellement heureux de voir ces enfants qu'ils oublièrent vite les paroles de Xelor.

Mais Xelor ne les avait pas oubliés, et, quand les deux enfants grandirent et approchèrent des vingt ans, une nuit, il leur vint en rêve et leur dit qu'il était temps de partir. Notab et Karmarb, qui étaient heureux ensemble et n'avaient jamais eu de soucis, décidèrent pourtant d'écouter Xelor et partirent donc, malgré les pleurs d'Anamka et d'Aukifos.

Ils marchèrent d'abord ensemble vers l'ouest, ne sachant pas où aller, et arrivèrent enfin à un croisement de chemins. N'ayant aucune idée de la direction qu'ils devaient prendre, ils décidèrent de se séparer. Notab tourna au nord, Karmarb, au sud. Ils se dirent au revoir et chacun partit de son côté. Ils ne savaient pas encore que c'était la dernière fois qu'ils se parlaient...

Pendant plusieurs jours il marchèrent dans des directions opposées, jusqu'au moment ou ils parvinrent a des montagnes, qui, une fois franchies, cachèrent à leurs yeux ce qui était resté pendant vingt ans leur maison...

Derrière les montagnes, chacun découvrit un paysage complètement différent de ce qu'il avait vu jusqu'à présent. Notab traversa une forêt étrange, où les arbres prenaient vie et se déplaçaient partout dans la forêt, puis une plaine semblable a celles où il avait passé son enfance, mais beaucoup plus calme, grande, paisible...

Karmarb, lui, passa par une presqu'île, ou il découvrit un village abandonné par ses habitants, et découvrit bien vite la cause de ce désastre. Des dragons avaient chassé les villageois et s'étaient installés à leur place et apparemment personne n'avait encore réussi à les chasser.

Il voulut continuer son chemin quand les villageois, qu'il n'avait pas encore vus, coururent vers lui et se mirent à lui demander son aide, car les Dragoeufs, tel était le nom de ces créatures, allaient leur détruire tout ce qu'ils possédaient si ils les laissaient faire. Karmarb pensa qu'il n'avait rien à perdre, et, bien qui n'ait jamais combattu de si grandes bêtes avant, n'eut aucun mal à les chasser. Les habitants de Furdagoe, le prièrent de rester avec eux pour les protéger, et bientôt il se lia de grande amitié avec ses gens, et comprit qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait.

Notab, quant à lui, avança dans la plaine et y découvrit un petit peuple d'écaflips qui l'accueillirent chaleureusement, et lui demandèrent de rester avec eux pour les soigner, car ils venaient juste de sauver leurs champs des Craqueleurs des plaines, qui détruisaient leurs récoltes de céréales. Notab les aida, et alla même jusqu'à chasser les Craqueleurs des champs, et les repoussa plus au sud. Lui aussi se lia d'amitié avec les villageois et décida de rester avec eux. Pendant tout ce temps ils ne surent pas ce qui était advenu de l'autre.

Ils s'inquiétaient beaucoup du bien-être de leurs amis, et le même jour, ils décidèrent de bâtir une ville bien protégée ou ils n'auraient rien à craindre. Karmarb décida de leur construire une ville plus au sud, là ou les Dragoeufs ne pourraient pas les atteindre. La ville reçut le nom de Râmkarbe. Elle s'agrandit de plus en plus chaque jour. Notab, lui monta vers le sud, et c'est là que, entourée de la plaine de Iacan, fut élevée Atnobe. Les villes jumelles se sont ensuite fortifiées. Râmkarbe s'est entourée d'un fossé de lave, et était bien gardée, si bien qu'il était presque impossible d'y entrer inaperçu. Atnobe éleva de grands murs infranchissables et des postes d'avant-garde autour de la ville, et bientôt des gens venus de tout le continent commencèrent à les peupler.

Cependant, aucun des deux frères n'avait révélé son identité a personne, et ceux qui la connaissaient, c'est-à-dire les premiers habitants des villes, n'osaient la révéler. Leurs ailes étaient devenues splendides, et une aura de puissance les entourait, si bien que tout le monde se retournait à leur passage...

Une sorte de rivalité s'établit petit à petit entre les villes, chacune tentait de prouver sa supériorité, mais aucune des deux ne réussit à prendre le dessus. Notab et Karmarb ne pensaient plus qu'à leur cité, et finirent même par oublier leurs origines et leur famille. Ils cherchaient des raisons de rabaisser la cité adverse, et attirer le plus de gens dans leur camp, et les dizaines de petites raisons qu'ils ont inventées finirent par engendrer une guerre entre les Râmkarbiens et les Atnobiens. Dès ce jour, le continent Amkanien ne connut plus la paix, les agressions et les meurtres étaient devenus quotidiens, alors qu'avant, Amakna était si paisible...

Mais arriva enfin le jour où les chemins des jumeaux se croisèrent, et, comme ils ne se sont pas reconnus, ne voyant devant soi qu'un ennemi, ne se doutant pas que c'était peut-être le frère tant attendu jadis, ils commencèrent leur combat. Chacun voulait gagner, mais leurs forces étaient égales et aucun des deux ne réussit à prendre le dessus.

Ils furent gravement blessés, et leurs fidèles les ramenèrent dans la grande tour de leur ville. Ils essayèrent de les sauver, mais ils ne purent rien faire et Notab et Karmarb moururent, le même jour, au même moment.Ils furent enterrés près de la tour où ils sont morts, et au dessus de leur tombe, un sculpteur érigea la statue d'un phoenix.

Maintenant, les noms ont changé, les villes se nomment désormais Bonta et Brâkmar, mais la rivalité entre elles n'a toujours pas cessé. Désormais, les Bontariens et les Brâkmariens reçoivent, dès qu'ils choisissent leur camp, des ailes semblables à celles de leur maître, et plus ils sont fidèles à leur cité, plus leurs ailes sont imposantes et se rapprochent de celles qu'avait leur fondateur.

Mais les dieux d'Amakna ne désiraient pas que cette guerre dure éternellement, et l'un d'eux prédit qu'un jour viendra au monde un être qui déterminera le sort des villes jumelles et fera ainsi cesser la guerre,en choisissant soit de rejoindre l'un des deux camps, soit de détruire ces cités. Cette prophétie est depuis longtemps perdue, et on ignore de qui il s'agit et à quel moment il viendra, mais... l'heure est proche.

Hymne de Brâkmar

Un jour nous sortirons l'épée
Et partirons vers votre cité
Et ce jour la vous comprendrez
Que seule Brâkmar pourra régner

Que la terre tremble sous nos pas
Craignez-nous, Anges de Bonta
Nous les Démons, on vous vaincra
Croyez-nous, votre cité perdra.

Depuis toujours
Nous vous cherchons
Et un par un
Nous vous tuons
Jamais nous ne nous arrêterons
Tant que les Anges la terre d'ici fouleront

Courir dans la plaine de Cania
Et vous trouver cachés là-bas
Sans pitié nous vous tuerons
Et croyez nous les temps changerons
Craignez-nous, anges, un jour viendra
Et Brâkmar vaincra Bonta

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